Béber dans le dur !
Bonsoir les amis,
Désolé pour le silence : pas mal de boulot vendredi et samedi.
C'est maintenant que ça se joue pour notre Béber National. Je pense que c'est à nous de l'aider en faisant une petite prière avant de se coucher, en croisant les doigts en s'endormant et en faisant 7 fois le tour du lit demain matin en se levant.
Non, le marin n'est pas superstitieux...mais ça peut l'aider.
Je pense que d'ici 24-36 heures, on y verra plus clair.
Tout est encore possible, vous avez toutes et tous raison d'y croire.
Bonne soirée.
Jib
Jib, Alain, quelles sont vos analyses sur le dernier pointage?
Si on zoome sur le quatuor de tête, les moyennes parlent d'elles-mêmes et expliquent que les écarts se tendent. Plus on avance vers Bahia plus on va vite! Difficile dans ces conditions de ne pas concéder de milles, Thomas en a perdu 30, Bertrand 40 et Antoine 60 en 24h!
Derrière le pot au noir ne veut décidément pas libérer le gros des troupes! Ils ont perdu près de 100 milles sur le leader depuis hier, ça doit être vraiment dur de se battre dans ces conditions. Les vitesses sont plutôt erratiques, à quel moment pourront-ils eux aussi glisser enfin vers Bahia? Quelle porte ont-ils donc ratée? A quel moment?
Bertrand nous disait qu'en 2009 il avait vu HP partir avec un nuage pdt que lui était resté englué de longues heures, ça s'est joué ce jour là à qqs centaines de mètres.
Rédigé par : Cmarine | 26 octobre 2011 à 18H29
Notons que des ces quatre premiers protos qui se bagarrent pour le podium général, un seul n'est pas soutenu par un gros sponsor...c'est Bertrand. Même avec un budget minimum, une préparation écourtée et des voiles de la saison dernière, Bertrand réussi à être devant. Quelle performance!
C'est dans l'adversité que se révèle les vrais champions, Bertrand nous fait la démonstration qu'il est de ceux-là! Et que son talent n'a d'égal que son humilité!
Bertand restera quoiqu'il arrive l'un des grands animateurs de cette course, mentionné dans quasiment tous les résumés quotidiens du site de la transat (pour ne pas dire tous depuis Funchal). Il tient toutes ses promesses!
Amis sponsors, je vous invite à vous manifester pour les prochaines saisons... Vous tenez là un grand champion.
Rédigé par : laure | 26 octobre 2011 à 17H20
David prend la poudre d'escampette devant, rien ne semble l'arrêter et nul doute qu'aux prochains pointages il ait encore pris de l'avance. Bizarre comme le journaliste de GPO parle toujours du petit cheval blanc, il ne connait donc pas la fin de la chanson? Ca n'avait pas porté chance à Bertrand en 2009. En tout cas bravo David pour ce projet vraiment incroyable!
Derrière Bertrand se maintient à 40 milles de Thomas. Il semble qu'il ait démarré plus tard (ou problème technique résolu), hier il était pointé moins rapide que David et Thomas ce qui explique les milles perdus mais il s'est maintenu par rapport à Thomas cette nuit. Espérons que Raging Bull tienne bon, les conditions qu'ils ont rencontré depuis le départ de cette seconde étape ont du éprouver notre matin et son fidèle destrier. Pas loin derrière on retrouve Antoine qui lui aussi a réussi à s'extirper du pot au noir, attention car Bertrand et Antoine pourraient bien se disputer la 3ème place au général.
Car derrière le peloton se retrouve à nouveau englué dans un pot au noir qui leur est retombé dessus, Lucas pointé à 175 milles et les poursuivants à plus de 200 milles. Ils avancent à 2-3 nds ce matin. Donc les écarts vont encore se creuser tant qu'ils n'auront pas eux aussi touché les vents portants.
Et oui, on avait presque fait une croix sur le classement général après la première étape si décevante, et voilà qu'on se rend compte que rien n'était joué. Et c'est pas fini. La bataille entre Antoine et Bertrand promet d'être belle, les connaissant ni l'un ni l'autre ne lacherons rien. Pour ceux qui ne le connaissent pas Antoine court sur le mini qu'il a construit, c'est un plan Lombard dessiné par HP et qui est une évolution de Raoul Pastèque, le bateau sur lequel HP a couru en 2009 (le bateau de Sébastien Rogues maintenant). C'est la deuxime construction d'Antoine car on se souvient qu'il avait perdu son premier bateau lors de la seconde étape en 2009. 3 bateaux construits par leurs skippers dans le quatuor de tête, l'esprit mini est bien au rendez-vous de cette transat peu commune.
Rédigé par : Cmarine | 26 octobre 2011 à 10H03
L'écart se creuse, pas dans le bon sens malheureusement!!!
On a l'impression que la zone de vent perturbée annoncée n'a pas beaucoup affecté la tête de la course. On la voit donc maintenant dans le début des alizés de sud-est, avec une navigation en ligne droite vers Bahia, au débridé... Il paraît que les différentes formes de coques ne présentent pas les mêmes performances à cette allure...
Les options sont maintenant limitées, et les positions vont sans doute moins évoluer désormais. Cependant, la route est encore longue, très longue, et il s'agit autant de rester performant dans la durée qu'en vitesse pure...
Il ne faut donc pas croire que la course est pliée, et que le reste de la distance n'est qu'une formalité!!!
Alors , continue Bertrand, tout le monde t'encourage et suis ta course au plus prêt!!!
Rédigé par : djieu | 26 octobre 2011 à 09H14
Il fait nuit, il pleut et je t'imagine là-bas au milieu de l'océan ! Toi et ton bateau, vous devez voler, on y croit, je croise les doigts, et j'adresse une prière à ceux qui veillent sur toi.
BizzzzzzzzzJacqueline
Rédigé par : Jacqueline | 24 octobre 2011 à 23H44
Plusieurs constats ce soir :
1-D'abord, le pote au noir, il est où??? On pourrait bien se le demander au vu des vitesses apparemment toujours assez régulières et honorables pour le groupe de tête. Il faut quand même garder à l'esprit que l'on ne reçoit que des infos assez générales sur les performances des bateaux, et que l'on n'a pas le détail des successions des grains ou de calmes sur l'eau.
Ensuite, le groupe de tête est forcément constitué des marins les plus, comment dirais-je, les plus meilleurs, et qui parviennent un peu mieux que d'autres à se tirer d'affaire dans ces pièges...
Mais il faut aussi une fois de plus souligner "l'avantage aux premiers", ce terrible avantage que fait souvent que la météo est plus difficile pour les poursuivants : il paraît assez clair que l'instabilité se renforce derrière le passage de la tête de course, et les performances du peloton sont parfois assez erratiques aujourd'hui.
Mais c'est vrai aussi que l'on a observé il y a deux ans ou quatre ans des caps et des vitesses terriblement déroutantes dans ces parages... Les marins nous dirons après l'arrivée comment ils l'ont réellement vécu...
2-L'alizé de sud-est se fait désirer pour les premiers, mais on le sent tout proche. Tout dépend si on se fie aux cartes de prévisions de champs de vent du site de la transat, qui confirme la rotation progressive vers la gauche du vent. Bien vu pour ceux qui se positionnent à l'est de la route : c'est un truc de base à appliquer ; il faut se décaler du côté d'où le vent va souffler...
Oui, mais si l'on se fie au bulletin météo envoyé sur les ondes vers les navigateurs, le trio de tête risque fort de subir dans 24 à 48 heures une grosse zone d'instabilité (c'est-à-dire grains, orages et pétole molle à suivre)avant de passer l'équateur... Et cette perturbation arrive de l'est, donc risque d'affecter d'abord... les partisans d'une route est...
Donc, rien n'est certain pour la météo encore, et la course de vitesse finale dans les alizés n'est pas encore pour demain...
3-Bertrand est plus que jamais dans la course. Pas d'option extrême, mais une recherche permanente de gagner vers le sud, en valorisant au mieux les zones de vent et les variations de direction. Il sait qu'il est bien placé, et il n'y a rien de mieux pour le motiver et travailler en permanence pour ne rien lâcher. On est là dans une guerre d'usure, mais la concurrence est rude et tout aussi efficace. C'est normal, ce n'est pas facile de jouer les premières places. Mais aujourd'hui, Bertrand s'en sort bien, avec une vingtaine de milles de grapillés.
Tout le potentiel du marin et du bateau semble donc intacts, et prêt à se lâcher dès qu'il sera possible d'ouvrir un peu les voiles...
Rédigé par : djieu | 24 octobre 2011 à 23H14
Ns aussi,,on envoie des ondes positives à Bertrand,jour et nuit;on sait de quoi le marin est capable et on n'a de cesse de penser à lui et de deplorer cette foutue météo;
ALLEZ BERTRAND!
D et JL Lesage
Rédigé par : lesage danielle | 24 octobre 2011 à 19H30
On y croit ! les écarts se sont un peu resserrés ces dernières heures... et à ce stade de la course, tout peut arriver... Je suppose que la gestion de la fatigue est importante pour garder une bonne concentration et que c'est peut être sur ce genre de paramètre que ça peut se jouer en ce moment. Surtout sur dans conditions de près... Et Bertrand est tenace ! On est avec lui !
Rédigé par : kaour | 24 octobre 2011 à 13H45
Mais on y croit ! Bertrand nous a habitué à tant de prouesses par le passé. A défaut de prières du soir, cc sont nos pensées qui sont tournées vers lui, plusieurs fois par jour.
Nous nous souvenons qu'il a un bateau qui va vite au sprint, avec un certain record sur 24 h.
Allez Bertrand, tous avec toi.
Rédigé par : jca | 24 octobre 2011 à 13H12
Jib, Alain, vos analyses ce matin? Que pensez-vous du positionnement de Bertrand?
A noter Antoine qui était pointé à 120 milles samedi et qui est à moins de 50 milles du leader ce matin, bravo!
Bon moi j'ai pas trop compris à quel moment ils sont passés dans le pot au noir finalement ;-)
Rédigé par : Cmarine | 24 octobre 2011 à 09H28